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SAUVE QUI PEUT !

La planète entière est contaminée [NORD, SUD, CHAUD, FROID, SEC, HUMIDE] preuve que le virus n'est pas saisonnier.
Je peu comprendre que tous le monde souhaitent sortir de cette spirale infernal et retrouver la vie d'antan seulement voilà, j'en ais ras-le-bol de toujours lire des notes positives en pleine apocalypse !

Les gens de ma génération ont participé à la "prospérité" de ce système boueux qui a profité à l'enrichissement de quelques uns, sur l'hôtel de la pénibilité d'un travail polluant et néfaste pour notre santé avec comme cadre la culpabilité d'une tache non accomplie dont le seul objectif était alors l'enrichissement des pollueurs de cette planète... Et je ne parle pas seulement des destructeurs environnementaux.
Travailler plus, pour dépenser plus, pour enrichir toujours plus l'ogre capitaliste pourtant déjà à l’agonie depuis les années 1990.

NON, nous n'avons pas à rougir ni à nous excuser de notre égoïsme passé.
Il était alors, pour ceux partageant ma rancoeur, impossible de nager à contre courant de tous.
On n'arrêtait pas de nous fustiger, de nous moquer pour notre pessimisme, notre défaitisme, notre alarmisme : On "plombais ambiance" parait-il !
Avec une tel virulence, que j'ai fini moi même par croire que je déraillait. Nous avons seulement naviguer à vue et à court termes, dans un mouvement de foule qui nous a entraîné à notre perte avec cette pauvre planète comme fardeau à léguer à notre progéniture complètement désabusé. Nous somme foutus.

Une "deuxième vague" dont je prophétise l'arrivée cet automne (2020) est inéluctable et sera fatale sur bien des critères et la distanciation physique n'est qu'un placebo.
Et comme si ce n'était pas suffisant un fort risque d'inflation, de chômage et de pénuries alimentaire plane tel un charognard au dessus de nos têtes.
Si vous n'avez aucun plans, il est temps d'en élaborer un en urgence. Je ne vais pas vous dire quoi faire, car je n'en sais rien moi même : Partir, rester, se faire sauter le caisson tout de suite ?

Début avril, j'ai pu partir en Camping-Car et aller à la campagne, depuis ce temps-là je ne suis pas redescendu en ville.
J'ai de quoi tenir un siège, un fauteuil, un canapé même !
J'ai accès à l'eau potable et aux égouts. Pour l'électricité, je possède 2 panneaux solaire avec 1 batterie lithium et clou du spectacle j'ai accès à la 4G. Le plein de gasoil permet de couvrir 1000 km et le GPL m'assure 3 mois d'autonomie.
Contrairement aux collapsologues qui sont retranchés chez eux, j'ai l'avantage de la mobilité.

ACTUELLEMENT, je reconnais mon statut privilégié, ici à la campagne en Camping-Car.
Toutefois, cela n'a pas été un long fleuve tranquille, car il a fallu que je passe par un état psychologique catastrophique avant de me rendre à l'évidence qu'il fallait intervenir d'urgence.
Je vous fait la version courte :
RDV Kinésithérapeute, Annulé. (ma cheville me fait souffrir)
RDV Orthophoniste, Annulé. (gaga, guegue, guigui, gogo)
RDV Dentiste, Annulé. (en cas de douleurs, celui-ci m'a suggérer de me présenter aux urgences)
RDV Psychologue, Annuler. (au pire moment)
RDV Ophtalmologue, Annulé. (pour ma pathologie: champ visuel, fond d’œil,,, >3h)
RDV Cure Thermale, Annulée évidemment.
Bref, une véritable catastrophe sur le plan sanitaire pour mon état nécessitant en principe, un suivi continue et des soins régulier.
Seulement, le COVID-19 semble avoir accaparé toutes les ressources sanitaire de ce pays. Pauvre France.
Il faut dire que les politiques ont massacrés la Sécurité Sociale à coup d'érosions successive depuis de nombreuses années. Je me souviens dans ma vie active, pour obtenir un arrêt de travail suite à une grippe ou un mauvais rhume il fallait être un talentueux comédien : Le "trou de la sécu" prévalait devant la contamination des collègues de boulot. Enfin, çà c'était avant le Coronavirus.

Conseil : Si vous pensez souffrir du COVID, consultez un psy avant d'encombrer les urgences.