Le jeudi 16 août 2018 (semaine 37) j'ai été convoqué à la CPAM.
C'était la première fois que j'étais convoqué par la Sécurité Sociale depuis mon opération d'une tumeur de la tente du cervelet le 9 décembre 2016 et de l'arrêt maladie qui a suivi. J'ai donc logiquement pensé, de mauvaise bonne foi, qu'il s'agissait d'un contrôle "de routine" initié très certainement par mon employeur.
Il faut savoir que :
- Même en ITT "Sortie Libre" vous êtes à la disposition de la Caisse d'Assurance Maladie. (elle vous paye)
- Il y à deux pics de convocations : La saison estivale et la fin d'année. (CQFD)
- Si vous ne vous présentez pas, vous êtes en infraction.
Je me suis donc présenté sereinement à cette convocation, ayant vraisemblablement à faire à un professionnel de santé, il constaterait de toute évidence mon incapacité à reprendre une quelconque activité professionnelle actuellement à cause des symptômes précédemment évoqués...
De plus je n'envisage pas une rééducation "à temps partiel" pour plusieurs raisons :
- A qui profiterai ma rééducation pendant que j’effectue un travail rémunéré ?
- J'aurais sans nul doute un panel d'activités inférieur à chez moi ce qui limiterais ma rééducation.
- La fatigue accumulée (même à mi-temps) ne me permettrais pas d’avoir une activité à domicile ou rééducation.
Je ne rentrerai pas inutilement dans les détails, mais seul à ce rendez-vous, sans être représenté dans mon état psychologique actuellement instable, la situation a très vite déparée et une seule consultation aura permis à ce médecin de statuer unilatéralement sur mon état de santé présent, passé et futur.
Au delà du traumatisme causé par le diagnostique, il est évident à la réflexion qu'il est relativement correct, faut-il encore l'accepter... En revanche, la situation administrative d'invalidité plutôt que Maladie permet une gestion à plus long terme de mon état de santé. En définitif, ces "tracasseries" administratives ne sont pas ma priorités et c'est dans ces moments là que les aides sociales prennent tout leurs sens.